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Critique de La geste des chevaliers dragons #6

par ginevra le dim. 24 févr. 2013 Staff

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Les dragons n’apparaissent pas que dans des déserts, ils peuvent aussi surgir au milieu des neiges éternelles. Le récit de ce tome se déroule dans un passé très ancien et raconte comment une chevalier dragon va être recueillie et soignée par le peuple Nauri qui présente des signes de déformations physiques dues au Veill, mais aucun signe mental : pas d’agressivité ou de méchanceté chez eux. Le chevalier N’Aria est désorientée : les règles prévoient de tuer tous les Nauris avant qu’ils ne deviennent dangereux, mais elle ne va pas les respecter. Mieux, elle va emmener des Nauris devant une matriarche pour demander que cette règle ne soit pas appliquée. L’enjeu est trop lourd pour une personne seule et la décision ne sera prise que 5 and plus tard. Trop tard pour les Nauris, trop tard pour N’Aria, trop tard pour tous ??? Le scénario est passionnant et superbement écrit. Cela m’a rappelé un téléfilm sur « la controverse de Valladollid » où l’Eglise devait décider si les amérindiens étaient destinés à être asservis par les espagnols ou non (très beau téléfilm d’ailleurs !!). Ici le débat est sur le fait de décider si tous les êtres touchés par le Veill sont dangereux et doivent être éliminés ou non. Les paysages de neige de Sieurac magnifient cette histoire. Il a dessiné les Nauris avec amour pour que leurs difformités ne les rendent ni ridicules, ni monstrueux. Il n’y a rien à jeter dans cet album.

En bref

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