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Critique de La geste des chevaliers dragons #13

par ginevra le dim. 24 févr. 2013 Staff

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L’album est raconté à la 1e personne par le roi Lancelas de Salmyre qui raconte la révolte contre son oncle le roi, mal conseillé par des noble corrompus. Il raconte comment la révolte a été mené par 2 être d’exception et charismatiques : Lancelas suivi par les jeunes nobles et le chevalier dragon Alène soutenue par le peuple. Comment Lancelas et Alène se sont mariés pour rassurer le peuple de Salmyre sans consommer le mariage pour le respect d’Alène. Comment une immense armée de l’Empire menée par 5 matriarches de l’ordre est venu assiéger Salmyre en réclamant la tête d’Alène pour avoir indument détrôné un souverain légitime. Comment Lore, amie d’Alène et chevalier dragon comme elle, va finir par se laisser séduire par Traville, un ami de Lancelas, et aura un enfant de lui. Enfin, comment Lancelas va trahir Alène pour protéger la ville de la destruction. J’ai moins accroché à ce scénario que j’ai trouvé nettement moins original que les précédents. Il marque quand même encore une fois l’absurdité de la formule « notre ordre ne fait pas de politique »… Comme si assiéger une ville n’était pas de la politique !! La grande hypocrisie de l’ordre sur ce sujet apparaît à nouveau. Pour protéger son peuple (les enfants meurent de famine suite au siège) et permettre la reprise des échanges commerciaux, Lancelas trahit Alène. Le scénario est réaliste mais très sombre. Les dessins de Vax rendent très vivantes toutes les scènes de combats (et il y en a beaucoup). Les personnages sont expressifs. Certains sont « lumineux » comme Lore et Traville, le couple blond, et d’autres sombres comme Lancelas et Alène.

En bref

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