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Critique de La geste des chevaliers dragons #15

par ginevra le dim. 24 févr. 2013 Staff

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2 histoires se suivent en parallèle dans ce tome : celle du chevalier dragon Saraï qui a été enlevé par le sultan Sakris pour devenir la nouvelle pièce de sa collection de femmes exceptionnelles présentes dans son harem et celle de 2 sœurs qui sont devenues impératrice et matriarche de l’ordre à Messara. 600 ans ont passés depuis Brisken et la guerre contre les sardes est en cours. L’empire a besoin du soutien militaire des sultans sunnis et l’impératrice ne fera rien pour Saraï pour sauvegarder ce soutien. La matriarche ne peut laisser passer un tel affront. Du coup l’entente entre l’empire et l’ordre va exploser parce que leurs intérêts sont trop différents. Que voilà un sombre scénario qui ne semble pas totalement cohérent avec les tomes passés côté chronologie. Amarelle est citée à un moment, mais nous n’en saurons pas plus : a-t-elle 20 ans ou 80 ans ? La raison donnée par la matriarche pour justifier une intervention de l’empire pour défendre Saïra est très logique : si les chevaliers dragons ne sont plus protégées des hommes par la peur de représailles, elles ne pourront plus circuler librement dans des contrées isolées pour réaliser leurs missions. Mais le choix de l’impératrice est tout aussi logique : sans soutien des sultans, ce seront des milliers de gens qui périront dans la guerre, donc une bonne raison de sacrifier une seule personne, même si c’est un chevalier dragon. La série devient de plus en plus sombre et risque de décevoir les amateurs de fantasy pure qui voient de moins en moins de dragons. Côté dessins, je n’ai pas aimé le style de Boutin-Gagné que j’ai trouvé très plat. Ses personnages sont trop schématiques et ses décors sans flamboyance.

En bref

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