Ce deuxième tome surprend moins que le premier qui m’avait cueilli.
Il dispose tout de même d’un solide scénario, et d’un excellent dessin.
L’histoire se recoupe avec le premier tome, puisque l’on assiste au tournage d’un film par Henry-Georges Clouzot marqué par des évènements étranges, des scènes rajoutées, des montages, et une ambiance tendue.
En effet, Clouzot est accusé de collaboration pour avoir tourné pendant la guerre et il est comparé au Docteur Petiot dont le procès est la condamnation se déroulent en même que le tournage du film.
Le dessin est intéressant, à l’image de la première case qui réussit à faire vivre cette place de l’Arc e Triomphe balayée par la pluie, dans une nuit bleutée qu’estompent les rares réverbères.
Les personnages semblent parfois vouloir sortir des cases, comme s’ils étaient en 3D.
Les couleurs ne sont jamais vives, la scène du faux jugement quasi en noir et blanc, comme la grisaille d’après-guerre où la vie et la joie restent à reconstruire après les règlements de comptes.
En bref, une histoire à tiroirs où chacun joue un jeu, et pas seulement les acteurs, sur un dessin réaliste saisissant de vie.
En bref
7
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