Ce troisième tome clos de belle façon cette excellente mise en images, très documentée, du roman plusieurs fois récompensé de Patrick Rambaud.
Le dessin très précis dans les décors et les costumes, sait proposer aussi de grandes pages d’ambiance, plus sensibles, comme celle de la page 31.
C’est l’histoire qui frappe à notre porte, celle sanglante des guerres européennes et mondiales que préfigure la bataille d’Essling.
On ressent l’horreur et le découragement des soldats, l’inutilité de ces milliers de morts tombés pour une bataille ni gagnée, ni perdue, une simple étape avant et après de semblables boucheries.
Là où l’on a pu s’enthousiasmer parfois dans les précédents tomes à ces charges héroïques, on observe désormais avec tristesse une retraite qui laisse autant d’inconnus sur le sol rougi.
C’est vibrant de bruit, vivants de destinées particulières et de personnages au destin touchant.
C’est une façon élégante, érudite et raffinée de connaître et participer à notre histoire en ce qu’elle a de grand et de tragique.
En bref
7
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