Herakles continue son périple à travers la Grèce et même à travers le monde pour prouver sa divinité en réussissant les travaux qui lui sont imposés. Hélas, il continue aussi à semer le trouble et la mort autour de lui... et pas toujours contre son gré. C'est une brute qui a parfois des éclairs de lucidité, mais une brute tout de même.
Ce 2e tome s'arrête après le 12e travail. Puis Herakles croise Jason qui part à la recherche de la toison d'or et il participe à un tournoi d'archers. La dernière page nous montre un homme déchiré par le nouveau meurtre qu'il a commis sans l'avoir voulu... sous l'influence d'Héra.
Les graphismes d'Edouard Cour renforcent de superbe manière son scénario, la rudesse des traits fait écho à la rudesse du propos. La colorisation met l'accent sur certains points avec un rouge éclatant tandis que la mer oscille entre vert et jaune et ressemble à l'herbe rendant ainsi les frontières entre terre/ciel/mer incertaines. Les enfers sont noir et blanc et Charon est terrorisé par le retour d'Herakles!
Vivement le 3e tome pour connaître la fin des aventures d'un héros torturé et malheureux.
En bref
Pour la vision tout à fait inédite d'Herakles : démesuré à tous points de vue.
9
ginevra
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