Ce dernier tome clos le cycle vampirique de cette série « D » qui, au travers de divers personnages, a proposé une nouvelle vision du comte Dracula. La force du récit est d’apporter de l’épaisseur aux personnages et de maintenir l’attention du lecteur jusqu’à la toute fin du tome 3 avec son lot de rebondissements. Le dessin de Maïorana, remarqué dans Garulfo, propose une nouvelle facette de son talent pour dépeindre de manière plutôt réaliste l’Angleterre victorienne. Le duo de Garulfo fonctionne donc très bien pour revisiter un mythe avec une proposition originale et parfaitement maîtrisée au dessin et au scénario.