Genre : black transporteur
Ce tome 3 clos le triptyque à vive allure, dans un télescopage de trajectoires de vies.
Paci a une puissante conviction qui le guide, mais l’amour l’affaiblit.
C’est ce qui pourrait le perdre dans la guerre à mort qu’il a décidé de déclarer aux fournisseurs de drogue.
Paci roule, sans peur, s’accablant dont on ne sait quels reproches.
Le dessin rend cette notion d’urgence, cette quête menée à tombeau ouverts, à plus d’un titre.
Survitaminés de couleurs, les traits oscillent sous l’effet de la rapidité et l’effervescence du scénario.
Jusqu’à la fin on espère, compagnons d’un road movie tragique, sur une route pavée de bonnes intentions.
Mais le diable, caché dans les détails, a souvent le dernier mot.
Fort, tonitruant, dans le bruit des moteurs et des armes, Paci, c’est aussi la douceur et le rêve de cette aube pluvieuse qui aurait pu conclure la série.
Une œuvre forte et éprouvante.
Une vision personnelle inspirée.
Une belle rencontre.
En bref
8
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