Un homme (cryogénisé ?) est réveillé par accident par un groupe d’hommes poursuivis par des esclavagistes. Il combat et tue tous les esclavagistes comme en état de transe. Nommé Redhand et amené au village, il va découvrir une prophétie semblant lui correspondre : « le jour viendra où un homme arpentera les terres. Sans père, ni mère. Sans enfance. Sans même un nom. Un guerrier, un tueur. Les dieux ne le verront point, leurs pouvoirs ne l’affecteront point. Il affrontera les dieux, cherchera à les tuer, à abolir leurs pouvoirs, à les disperser en nuage de poussières… » Un déicide annoncé ne peut avoir aucun ami dans une population dominée par la religiosité. 15 dieux sont vénérés qui furent autrefois 15 seigneurs « bienveillants »…jusqu’au moment où un 16e dieu apprit aux hommes envie et avidité… et rébellion contre leurs seigneurs. Et ce fut la guerre terrible et destructrice qui transforma la Terre en ce monde où la vie est difficile. Sur un scénario très intriguant de Kurt Busiek, Mario Alberti a dessiné un monde semi-féodal où pauvreté et richesse se côtoient. Comme dans toutes ces sociétés arriérées, les pauvres sont dominés, exploités et maltraités par les riches et manipulés par les prêtres. Je regrette beaucoup que cette aventure se soit arrêté en 2006 car j’ai vraiment envoie de savoir qui est Redhand, qui sont ces dieux « bienveillants » ( ?), d’où vient la magie… Même si un édition en coffret est parue récemment, je refuse de croire que Kurt Busiek ait fini son histoire aussi abruptement sans que Redhand ait seulement rencontré au moins un dieu. Comme nous avons souvent attendu de longues périodes pour obtenir la fin d’une série, je vais continuer à espérer !!