François Dimberton nous raconte une partie de la vie de Jacques-Louis David où son engagement politique avait pris le dessus sur la peinture : la Révolution française et, en particulier, la chute de Robespierre. On y voit le peintre passer de prison à la gentilhommière de son beau-frère au moins deux fois. Sa chance a été la lassitude des députés à mettre à mort tout opposant sinon il n’aurait jamais peint le sacre de Napoléon 1e !! Cet album m’a passionnée parce que j’y ai découvert un personnage étonnant. Bien sûr, comme tout le monde, je le connaissais à travers quelques tableaux : le sacre de Napoléon, le serment des Horaces, la mort de Marat, les Sabines… Pas vraiment mon style de peinture préférée pour être honnête. Mais j’ai découvert un homme complexe et aussi un portraitiste sensible… Je connaissais le portrait de son beau-frère mais je ne l’aurais jamais attribué à David… Les dessins sont sages et clairs, mais cela semble conforme au style du peintre et à la recherche de calme après la Terreur. Et en fin d’album, il y a toujours le dossier sur le peintre et ses œuvres pour découvrir le peintre… Un album intéressant de cette série pour découvrir un illustre inconnu.