Une enquête comme on les aime, qui commence mal et finit bien. Dodier sait se renouveler au scénario et donner aux seconds rôles la place nécessaire pour dynamiser la série après 25 tomes. Cet opus traite à la fois d’esclavage contemporain et de mère porteuse, ce qui pourrait être une réalité en France. Il le fait en gardant une approche tout public, sans violence ou effet superflu ; Le message passe pourtant et de bonne façon. Le dessin a acquis au cours du temps une esthétique épurée qui va à l’essentiel. C’est vraiment un plaisir renouvelé que cette série, qui garde ses qualités, voire se bonifie au fil du temps. Une gageure serait peut-être de faire vieillir et grandir le personnage principal vers la paternité tel un Buddy Longway. Mais cela, c’est peut-être une autre histoire….