Les deux auteures de cette série nous propose une vision de Médée plus humaine, plus féminine, sans rien ôter de la férocité, parfois de la barbarie dont cette maîtresse femme use pour essayer d’arriver à ses fins.
Il y a énormément d’amour et de fidélité en elle.
Dans ce tome, elle se met au service de Jason, en espérant pour lui, et donc pour elle, une juste récompense.
Le dessin est toujours aussi étonnant. Il propose des fonds noirs intenses qui font ressortir la dimension ésotérique de l’ouvrage tandis que les corps, sans excès de rondeurs, sans trop de douceur ou de fluidité, sont magnifiés par leur côté imparfait;Ils en sont plus réels et attachants.
L’ambiance graphique reste sombre face aux évènements tragiques et violents qui nous sont contés.
La tension ne faiblit pas dans ce récit quasi mythologique ou le lecteur a l’impression d’avoir entrouvert le voile pour passer dans les coulisses de l’histoire grecque.
C’est puissant, profond et beau, de sentiments exacerbés.
En bref
7
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