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Critique de Filles des Oiseaux #1

par ginevra le lun. 19 sept. 2016 Staff

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Autrefois, quand on disait d'une fille : "elle sort du couvent des oiseaux", cela voulait dire qu'elle était plutôt naïve. Mais si on en croit ce que dit Florence Cestac du pensionnat des oiseaux d'Honfleur, quelques pensionnaires étaient plutôt délurées. Marie-Colombe est la fille de grands bourgeois de Neuilly envoyée à Honfleur pour être calmée (comme on disait à l'époque). Thérèse, elle, vient d'une famille de fermiers du coin et c'est elle qui a demandé à être pensionnaire pour fuir la ferme. Ces deux-là vont devenir inséparables et faire les 400 coups ensemble. Florence Cestac continue à nous distiller ses souvenirs de jeunesse avec son style graphique et son humour inimitables. Beaucoup de tendresse pour cette période de sa vie et pas mal de piques envers la bienséance de l'époque transparaissent dans cet album. La colorisation rose-orangée ajoute au côté nostalgique en créant un rendu vieilles photos… Ce tome s'arrête à Mai 68 et le lecteur devrait retrouver Marie-Colombe et Thérèse en pleine contestation et lutte pour le droit des femmes dans le 2e tome.

En bref

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