Avec ce deuxième tome consacré à la peinture, les auteurs interrogent l’inspiration de l’artiste.
Pour se démarquer, pour ressentir, chambouler, exacerber ses sentiments, afin de les restituer sur la toile et étonner les acheteurs, jusqu’où un peintre peut-il aller ?
Et finalement, quelles seront ses limites ?
Changement d’époque pour ce deuxième tome, puisque l’on rejoint le Paris de fin du 19ième siècle, que Stalner a su et sait si bien marquer.
On retrouve la finesse du trait de ce dessinateur, sa simplicité pour croquer la spécificité d’un visage et un soin toujours marqué pour la précision des décors de fond.
Les mises en page sont variés, d’une apparente hallucination pour les scènes de violence, à la rigueur et au classicisme des scènes de la vie quotidienne.
Stalner met en valeur, dans les cases en gros plan, l’ensemble des personnages, leur regard simplement parfois ; Il réussit particulièrement bien à restituer les sentiments qu’ils expriment.
Un bon deuxième tome qui augure bien de la suite.
En bref
7
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