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Critique de L'art du crime #3

par vedge le mer. 12 oct. 2016 Staff

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Il est plus question de guerres navales, de pirates épris de liberté et de vengeance personnelle aveugle que d’architecture dans cet album. Un vent d’évolution sociale et sociétale souffle sur le récit. Un pirate, ancien esclave, s’attaque au commerce maritime des esclaves que font tous les pays d’Europe vers 1640 dans les Caraïbes. Une coalition politique et économique naît pour détruire ce pirate qui de par trop au commerce. Le pirate et les esclaves libérés eux, croient en une nouvelle utopie, après la liberté, la création d’une cité idéale. C’est là qu’intervient notre architecte, un peu fou mais au grand cœur, et aux compétences professionnelles certaines. Les auteurs nous proposent cette fois un récit épique, dans la plus pure veine des récits de pirates, avec un fond de morale et de grands et petits sentiments. Le dessin est parfois un peu old school, mais l’ensemble est enlevé, rythmé et de bonne facture. Une utopie BD qui fait du bien, même au vu du prix à payer par les protagonistes.

En bref

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