Après le fiasco de sa dernière mission, Chu et son partenaire sont remerciés par la RAS. Une nouvelle vie s’annonce pour notre cibopathe adoré puisqu’il va devenir… Agent de la circulation ! Mais Tony Chu, avec son talent d’attirer les ennuis, va encore se retrouver embarquer dans une drôle d’affaire. Pendant ce temps, Olive, la fille de Tony, est capturée par Mason Savoy… Nouveau tome et nouvelle orientation. Dans celui-ci, outre les problèmes du héros principal, on se focalise plus sur Olive qui entame une étrange coopération avec l’ancien partenaire de Chu. Les deux périples réservent leur lot de surprises et de loufoqueries qui m’ont beaucoup plu surtout quand John Layman apporte une vraie nouveauté au récit qui risque de changer la donne dans la suite de la série. A noter aussi l’évolution de John Colby qui a été muté à l’USDA (agence rivale de la RAS) où la fin lui annonce une future aventure épique avec un certain coq fou ! Rob Guillory continue à nous livrer de superbes planches à mourir de rire. J’ai d’ailleurs lâché ma larmichette dès la première page lorsqu’on découvre la joie que procure le remerciement de Chu sur son futur ex-chef : ce style fait vraiment partie de l’ADN de la série et on espère qu’il sera là jusqu’au bout. Signalons, tout de même, la présence d’un petit carnet de croquis appréciable en fin de volume qui s’ajoute dans cette édition de Delcourt toujours impeccable. Tony Chu, « première league » est donc un très bon volume où John Layman réussit à le rendre passionnant à l’aide de nouvelles trouvailles intéressantes avec le même ton et la même qualité que les volumes précédents. Avec un Rob Guillory toujours au top, cet arc se déguste avec plaisir comme une bucket de KFC (dédicace Damien xD). Avec un cliffhanger qui annonce le retour du meilleur personnage de la série, il me tarde de découvrir la suite.