Premier Spin-off de Kick-Ass, Hit-Girl braque les projecteurs, comme son nom l’indique, sur la jeune fille du défunt Big Daddy et fait le lien entre les deux premiers arcs de la série principale. Suite à la mort de son père, Mindy retourne vivre avec sa mère et son beau-père Marcus Williams, policier, et retrouve les bancs de l’école en parfaite étrangère. En parallèle, elle entreprend une vendetta contre la mafia qui commence à se reformer suite aux évènements de Kick-Ass 1. Réussira-t-elle à allier sa vie d’écolière à celle de justicière ? Sans oublier la présence de Kick-Ass et Red Myst qui suivent des entrainements éprouvants... Mark Millar profite de ce spin-off pour approfondir son univers et grand bien lui fait, il nous livre, contre toute attente, le meilleur récit de la saga! Dave passe au second plan au profit de la jeune Mindy. Le choix de mettre en avant la psychologie de l’héroïne face aux nouveautés dans sa vie est bienvenue et rehausse le récit. L’auteur semble également s’amuser et en profite pour disséminer de nombreuses références cachées ou flagrantes, un plaisir pour les amateurs de comics. Alors que l’univers de la série a en partie pour but de mettre des “super-héros” dans un environnement réel, l’âge de la jeune Hit-girl semble toujours aussi incohérent... Mais ce n’est qu’un détail ! Comme on avait pu le voir sur Kick Ass 2, John Romita Jr semble légèrement au-dessus de ses autres travaux du moment mais sans pour autant couper le cordon. Les visages sont inexpressifs et souvent trop semblables pour les personnages secondaires. Bien qu’utilisant des traits qui pourraient parfois sembler grossiers, l’encrage de Tom palmer relève le tout. Et la colorisation est bien maitrisée et s’adapte aux différentes scènes d’action. Nous avons donc là une série qui n’est pas un simple spin-off et qui surpasse d’ailleurs Kick-ass 2. Rythmé et fun, on a là une sympathique lecture qui plaira aux amateurs de la licence mais qui ne fera pas sauter le pas aux réfractaires.