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Critique de La Mort de Superman #2

par Auray le sam. 2 nov. 2013 Staff

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La mort de Superman, tome deux, faisait partie des comics que j’attendais avec impatience ; j’avais gardé des petits sous pour lui. Sur la couverture, on remarque que la fine équipe est au complet pour de nouveau nous faire vivre un monde sans notre héros, seul le scénariste Ordway est remplacé par Kesel. Justement sur celle-ci est mis en avant de façon pertinente, le superman cyborg, qui roule des mécaniques si j’ose dire, avec un gros plan sur son bras relié à des câbles de réseaux informatiques. Son visage à moitié humain et de squelette métallique rendent le tout bien pensé sur le plan du cadrage et fait preuve de belle trouvaille graphique, certes, inspiré de Terminator 2, film culte de l’année 1992 ; mais qui va s’en plaindre ? On retrouve l’histoire, là où elle en était restée, pour une présentation en douceur des quatre remplaçants de l’homme à la cape rouge et tous arborent ses couleurs ou le fameux « S » : - Steel est une création de Louise Simonson et Jon Bogdanove, c’est sa première apparition dans ce récit et est bien mis en avant. Plus homme que super-héros, couvert d’une armure de métal, il hérite surtout de la probité de Superman on sent pourquoi ce personnage fut repris dans le reboot du kriptonien, tant son potentiel de sympathie est énorme. - Le cyborg est un personnage mystérieux, et on se demande encore une fois si ce n’est pas vraiment lui notre héros réincarné. Un roman graphique lui est consacré auprès du président des Etats-Unis. - Un autre remplaçant se fait appeler le dernier fils de Kripton, et porte une visière, car la lumière l’éblouit. Il possède le pouvoir de matérialiser du feu, et sa brutalité n’a d’égale que sa jeune expérience en tant que super héros. Son sang fait que peut-être, c’est lui le vrai Supes. - Superboy a eu de la chance de pouvoir être repris à l’époque, car sans l’aimable autorisation de ces scénaristes, rien n’aurait été possible. Et ça aurait été dommage, tant que celui-ci représente une époque avec sa coupe au bol typique des années 90, son look classieux et son humour à de quoi rendre jaloux le spécialiste de la joute verbale, Spiderman. Ne rappelle-t-il pas Clark dans sa jeunesse ? Une fois, la présentation finie, le règne des Supermen peut alors commencer, à savoir qui reprendra le flambeau, et j’espère à ce moment que vous aurez du temps libre devant vous, car vous ne pourrez plus lâcher le livre. Les lots de surprises sont bien amenés, tant au niveau du scénario que sur les clins d’œil obligés à la série Lois et Clark, les nouvelles aventures de Superman. Les amateurs de Green Lantern trouveront également le numéro 46 de sa série, qui représentera mon seul bémol, histoire de dire que rien n’est parfait, car j’aurais préféré ce lien après le combat final, mais on ne va pas leur en vouloir tant c’est inédit. On y verra également le batman de Knightfall, l’écharde, Tana Moon, et plein d’autres encore… Le dessin est dans la veine du premier volume, pas d’ajout d’artifice informatisé, mais de la sueur dans le trait, des couleurs primaires qui prennent le dessus avec des effets d’ombrages de celles-ci. L’effet de la case remplissant la page, on s’y arrête pour y admirer le paysage. Encore une fois, on aime ou pas, moi, je signe tout de suite. Les bonus sont au nombre de 11 pages, avec des couvertures alternatives venant s’ajouter aux originaux juxtaposés aux chapitres, des croquis des supermen, et quatre témoignages des différents intervenants. On a envie à la fin de voir le retour de Doomsday contre Superman décrit dans les bonus et de reprendre ses personnages pour voir ce qui leur arrive, tant on s’est attaché à eux, et que l’on a envie de savoir s’ils coulent une vie heureuse. La mort de Superman mérite sa place dans la collection des essentiels d’Urban comics, et effectivement, si vous êtes amateur de ce héros, il s’agit d’un incontournable à lire. Témoignage de son époque, et la marquant d’une pierre, ce récit est encore une référence aujourd’hui. La série Lois et Clark fort de son succès a fait sortir ce qu’il y a de meilleur aux scénaristes alors qu’on leur avait coupé l’herbe sous le pied avec l’arrêt du projet du mariage de nos compères pour laisser la place à la série où le couple se découvrait… et je ne parle pas de la mort en elle-même qui est déjà une idée forte, mais plutôt ce qui vient après, avec ce deuxième tome aussi bon que le premier, et ça, c’est le signe d’un retour… en force.

En bref

La mort de Superman mérite sa place dans la collection des essentiels d’Urban comics, et effectivement, si vous êtes amateur de ce héros, il s’agit d’un incontournable à lire. Témoignage de son époque, et la marquant d’une pierre, ce récit est encore une référence aujourd’hui. La série Lois et Clark fort de son succès a fait sortir ce qu’il y a de meilleur aux scénaristes alors qu’on leur avait coupé l’herbe sous le pied avec l’arrêt du projet du mariage de nos compères pour laisser la place à la série où le couple se découvrait… et je ne parle pas de la mort en elle-même qui est déjà une idée forte, mais plutôt ce qui vient après, avec ce deuxième tome aussi bon que le premier, et ça, c’est le signe d’un retour… en force.

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