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Critique de Velvet #1

par Blackiruah le mar. 11 nov. 2014 Staff

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Delcourt a le nez creux car ils viennent assurément de trouver un hit en puissance et ce n’est pas peu dire. Velvet est une secrétaire pas comme les autres... Elle est l’assistante du directeur de l’agence ultime d’espionnage : reliée à aucun organisme, rassemblant la crème des espions dans le monde. Alors qu’un des meilleurs agents a été assassiné, Velvet va se retrouver accuser à tort du meurtre. Mais Velvet n’est pas une secrétaire comme les autres, elle était la meilleure agente secrète dans le passé. Et c’est avec tous ses talents qu’elle part retrouver le coupable tout en étant poursuivi par son ex-agence ! Honnêtement, quand on voit Ed Brubaker et Steve Epting, duo à l’origine d’un run dantesque de Captain America avec la création du Winter Soldier, sur un récit d’espionnage, on en peut que se frotter les mains. Et c’est justifié ! Ed Brubaker est un maître des récits d’espionnage. Avec cette série, il fait une vraie démonstration de force en instaurant un contexte idéal, une narration fluide, dynamique voire explosive. Le gros plus est son personnage principal. Velvet est une femme forte caractérielle mais aussi attachante. L’écriture est juste, apportant une réelle profondeur au personnage. Du coup, on se plait à découvrir une femme si intéressante page après page. La mise en page de Steve Epting n’est pas en reste. C’est franchement magnifique. Très réaliste, on a plus l’impression de regarder une série TV ou un film tellement c’est réussi. Ce qui est plaisant avec ce dessinateur, c’est aussi la sensation de mouvement qui se dégage de ses scènes illustrées. L’effet apporte aussi une fluidité qui facilite amplement la lecture. Pour cette série, Delcourt sort un nouveau format, plus grand permettant de mieux apprécier les planches et muni d’une jaquette mais il est forcément plus cher que le format classique : 17.95€. Ça reste un peu cher pour 5 chapitres mais l’histoire mérite un tel format prestige. Velvet n’est pas une œuvre difficile à critiquer. C’est juste excellent scénaristiquement et visuellement. Vous découvrirez un récit d’espionnage haletant, ambitieux et terriblement grâce à un personnage principal charismatique et des dessins superbes. Marvel doit surement regretter d’avoir perdu un tel couple qui aurait fait un malheur sur une série black widow. Alors qu’attendez-vous pour le mettre dans la shopping list du gestionnaire de collection ?

En bref

Delcourt a le nez creux car ils viennent assurément de trouver un hit en puissance et ce n’est pas peu dire. Velvet est une secrétaire pas comme les autres... Elle est l’assistante du directeur de l’agence ultime d’espionnage : reliée à aucun organisme, rassemblant la crème des espions dans le monde. Alors qu’un des meilleurs agents a été assassiné, Velvet va se retrouver accuser à tort du meurtre. Mais Velvet n’est pas une secrétaire comme les autres, elle était la meilleure agente secrète dans le passé. Et c’est avec tous ses talents qu’elle part retrouver le coupable tout en étant poursuivi par son ex-agence ! Honnêtement, quand on voit Ed Brubaker et Steve Epting, duo à l’origine d’un run dantesque de Captain America avec la création du Winter Soldier, sur un récit d’espionnage, on en peut que se frotter les mains. Et c’est justifié ! Ed Brubaker est un maître des récits d’espionnage. Avec cette série, il fait une vraie démonstration de force en instaurant un contexte idéal, une narration fluide, dynamique voire explosive. Le gros plus est son personnage principal. Velvet est une femme forte caractérielle mais aussi attachante. L’écriture est juste, apportant une réelle profondeur au personnage. Du coup, on se plait à découvrir une femme si intéressante page après page. La mise en page de Steve Epting n’est pas en reste. C’est franchement magnifique. Très réaliste, on a plus l’impression de regarder une série TV ou un film tellement c’est réussi. Ce qui est plaisant avec ce dessinateur, c’est aussi la sensation de mouvement qui se dégage de ses scènes illustrées. L’effet apporte aussi une fluidité qui facilite amplement la lecture. Pour cette série, Delcourt sort un nouveau format, plus grand permettant de mieux apprécier les planches et muni d’une jaquette mais il est forcément plus cher que le format classique : 17.95€. Ça reste un peu cher pour 5 chapitres mais l’histoire mérite un tel format prestige. Velvet n’est pas une œuvre difficile à critiquer. C’est juste excellent scénaristiquement et visuellement. Vous découvrirez un récit d’espionnage haletant, ambitieux et terriblement grâce à un personnage principal charismatique et des dessins superbes. Marvel doit surement regretter d’avoir perdu un tel scénariste qui aurait fait un malheur sur une série Black widow. Alors qu’attendez-vous pour le mettre dans la shopping list du gestionnaire de collection ?

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