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Critique de Velvet #3

par Blackiruah le ven. 18 août 2017 Staff

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Triste de refermer ce dernier volume d’une série qui aura été excellente du début à la fin… Nous retrouvons Velvet qui s’est précédemment tout juste échappée de la mort poursuivant sa quête de vérité. Pour cela, elle va s’allier au meilleur des agents secrets pour parvenir à ses fins. Son enquête l’amènera inéluctablement à envisager le pire, la dirigeant droit vers Washington… Il est de bon goût aujourd’hui de faire des personnages féminins qualifiés (un peu trop facilement à mon goût) de « bad ass ». Or, Ed Brubaker a fait bien plus avec Velvet. L’auteur y dépeint une femme forte qui a largement sa place dans cet univers souvent considéré comme masculin. D’ailleurs, ce volume va la confronter à la crème des agents secrets et elle y tirera son épingle du jeu pour avancer et conclure son enquête passionnante qui nous aura tenus en haleine du début à la fin. De même, le scénariste prouve bien qu’il est un maître dans l’art du polar/thriller. Le récit nous réserve son petit lot de surprises qui donnera au récit une dimension plus importante qu’il n’y paraissait. L’action y tient aussi une place importante dans le plus pur style des sagas d’agents secrets qui se veut impressionnante tout en étant ingénieuse et parfois alambiquée par moment. Le seul petit hic est que je m’attendais à une telle issue depuis les premières pages. Reste que l’auteur réussit à faire une saga presque blockbuster en gardant un aspect confidentiel : c’est du solide ! Et que dire des illustrations de Steve Epting ? C’est juste une claque visuelle monumentale sans baisse de qualité depuis les premières pages. Réaliste tout en étant dynamique, une vraie ambiance visuelle cinématographique mais reposant sur une vraie science de la composition de BD, la série est un vrai « page-turner » hypnotisant où j’ai toujours eu l’impression de voir les personnages prendre vie à chaque planche. Enfin bref, Velvet c’est la quintessence du récit d’espionnage en comics qui met en scène une espionne touchante, charismatique et intelligente. Velvet n’est pas « bad ass » : elle est juste fascinante ! La série s’achève avec brio tout en laissant une petite porte ouverte pour une autre saga, espérons qu’elle puisse arriver un jour… Décidément, Ed Brubaker n’en finit pas de nous pondre des merveilles : incontournable pour les fans du genre, tout simplement.

En bref

Triste de refermer ce dernier volume d’une série qui aura été excellente du début à la fin… Nous retrouvons Velvet qui s’est précédemment tout juste échappée de la mort poursuivant sa quête de vérité. Pour cela, elle va s’allier au meilleur des agents secrets pour parvenir à ses fins. Son enquête l’amènera inéluctablement à envisager le pire, la dirigeant droit vers Washington… Il est de bon goût aujourd’hui de faire des personnages féminins qualifiés (un peu trop facilement à mon goût) de « bad ass ». Or, Ed Brubaker a fait bien plus avec Velvet. L’auteur y dépeint une femme forte qui a largement sa place dans cet univers souvent considéré comme masculin. D’ailleurs, ce volume va la confronter à la crème des agents secrets et elle y tirera son épingle du jeu pour avancer et conclure son enquête passionnante qui nous aura tenus en haleine du début à la fin. De même, le scénariste prouve bien qu’il est un maître dans l’art du polar/thriller. Le récit nous réserve son petit lot de surprises qui donnera au récit une dimension plus importante qu’il n’y paraissait. L’action y tient aussi une place importante dans le plus pur style des sagas d’agents secrets qui se veut impressionnante tout en étant ingénieuse et parfois alambiquée par moment. Le seul petit hic est que je m’attendais à une telle issue depuis les premières pages. Reste que l’auteur réussit à faire une saga presque blockbuster en gardant un aspect confidentiel : c’est du solide ! Et que dire des illustrations de Steve Epting ? C’est juste une claque visuelle monumentale sans baisse de qualité depuis les premières pages. Réaliste tout en étant dynamique, une vraie ambiance visuelle cinématographique mais reposant sur une vraie science de la composition de BD, la série est un vrai « page-turner » hypnotisant où j’ai toujours eu l’impression de voir les personnages prendre vie à chaque planche. Enfin bref, Velvet c’est la quintessence du récit d’espionnage en comics qui met en scène une espionne touchante, charismatique et intelligente. Velvet n’est pas « bad ass » : elle est juste fascinante ! La série s’achève avec brio tout en laissant une petite porte ouverte pour une autre saga, espérons qu’elle puisse arriver un jour… Décidément, Ed Brubaker n’en finit pas de nous pondre des merveilles : incontournable pour les fans du genre, tout simplement.

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