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Critique de Daredevil #1

par Le Doc le dim. 5 avril 2015 Staff

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Quatre ans après le très mauvais "Shadowland", l'Homme sans peur fait son retour dans la collection 100% Marvel (qui a depuis fait l'objet d'un joli lifting) avec la suite de ce qui est déjà considéré par beaucoup de lecteurs (dont votre serviteur) comme l'une des plus belles périodes des aventures de Daredevil : l'excellentissime prestation du scénariste Mark Waid et du dessinateur Chris Samnee. Arrivé sur le titre fin 2011 avec le lancement du volume 3, Mark Waid a vite imposé sa vision du personnage, en renouant avec une certaine légèreté mais sans faire table rase des éléments plus sombres qui ont précédés. Par exemple, les développements tournant autour de la révélation de la double identité de Daredevil, fil rouge de la série depuis le run de Brian Michael Bendis, ont d'abord été sources de gags savoureux avant de reprendre plus d'importance et de trouver une magnifique conclusion à l'occasion du 36ème et dernier épisode. Tout en tissant des intrigues tour à tour aussi intenses que divertissantes, aussi palpitantes qu'émouvantes, Waid a apporté un soin particulier à la vie privée du héros, dans les moments les plus réjouissants (l'entrée dans sa vie de la pétillante Kirsten McDuffie) comme dans les heures les plus sombres (le cancer de Foggy, son ami de toujours). Après des débuts assurés par Paolo Rivera, la partie graphique a été reprise par le talentueux Chris Samnee, aux compositions débordant de trouvailles à chaque numéro (la représentation sur papier des pouvoirs de Tête à Cornes a rarement été aussi bien mise en valeur). Bref, que du bonheur... ...un bonheur de lecture qui continue de plus belle avec cet album qui marque les débuts du volume 4, une nouvelle fois chapeautée par les deux compères. Matt Murdock a finalement révélé sa double identité, ce qui a eu pour conséquence une impossibilité d'exercer son métier d'avocat dans l'état de New-York. Sa collègue et nouvel intérêt amoureux Kirsten McDuffie lui propose donc d'aller vivre à San Francisco où Matt a déjà travaillé (dans une série d'épisodes des seventies) et où la loi lui permet d'ouvrir une nouvelle étude. De nouveaux alliés et de vieux ennemis sont au programme... Ce nouvel album est un parfait point d'entrée pour les nouveaux lecteurs (en attendant que Panini propose le volume précédent, paru en kiosque dans les revues Marvel Knights et Marvel Saga hors série, en librairie). Mark Waid ne perd pas de temps et plonge directement le lecteur...et son héros...dans l'action tout en faisant le point avec efficacité et concision sur sa nouvelle situation. Très bien servi par un dessinateur qui manie avec aisance toutes les situations, le scénariste joue toujours aussi bien de la continuité en faisant intervenir un héros un peu oublié et en faisant ressurgir un vieil ennemi, et sème des pistes déjà très alléchantes pour la suite. Mark Waid entretient également dès le premier épisode et de façon très subtile un mystère concernant le sort de Foggy Nelson, allusions qui prendront tout leur sens dans un chapitre 5 aussi enlevé que touchant. Un numéro spécial mené tambour battant publié à l'origine sur la toile complète le sommaire. Les dessins sont l'oeuvre de Peter Krause, fréquent collaborateur de Waid (Irredeemable), qui ne manque d'ailleurs pas de rendre un petit hommage à David Mazzuchelli via deux/trois références bien placées. Le rendez-vous est pris en juin pour l'immanquable suite de l'un des meilleurs titres de la Maison des Idées !

En bref

Quatre ans après le très mauvais "Shadowland", l'Homme sans peur fait son retour dans la collection 100% Marvel (qui a depuis fait l'objet d'un joli lifting) avec la suite de ce qui est déjà considéré par beaucoup de lecteurs (dont votre serviteur) comme l'une des plus belles périodes des aventures de Daredevil : l'excellentissime prestation du scénariste Mark Waid et du dessinateur Chris Samnee. Arrivé sur le titre fin 2011 avec le lancement du volume 3, Mark Waid a vite imposé sa vision du personnage, en renouant avec une certaine légèreté mais sans faire table rase des éléments plus sombres qui ont précédés. Par exemple, les développements tournant autour de la révélation de la double identité de Daredevil, fil rouge de la série depuis le run de Brian Michael Bendis, ont d'abord été sources de gags savoureux avant de reprendre plus d'importance et de trouver une magnifique conclusion à l'occasion du 36ème et dernier épisode. Tout en tissant des intrigues tour à tour aussi intenses que divertissantes, aussi palpitantes qu'émouvantes, Waid a apporté un soin particulier à la vie privée du héros, dans les moments les plus réjouissants (l'entrée dans sa vie de la pétillante Kirsten McDuffie) comme dans les heures les plus sombres (le cancer de Foggy, son ami de toujours). Après des débuts assurés par Paolo Rivera, la partie graphique a été reprise par le talentueux Chris Samnee, aux compositions débordant de trouvailles à chaque numéro (la représentation sur papier des pouvoirs de Tête à Cornes a rarement été aussi bien mise en valeur). Bref, que du bonheur... ...un bonheur de lecture qui continue de plus belle avec cet album qui marque les débuts du volume 4, une nouvelle fois chapeautée par les deux compères. Matt Murdock a finalement révélé sa double identité, ce qui a eu pour conséquence une impossibilité d'exercer son métier d'avocat dans l'état de New-York. Sa collègue et nouvel intérêt amoureux Kirsten McDuffie lui propose donc d'aller vivre à San Francisco où Matt a déjà travaillé (dans une série d'épisodes des seventies) et où la loi lui permet d'ouvrir une nouvelle étude. De nouveaux alliés et de vieux ennemis sont au programme... Ce nouvel album est un parfait point d'entrée pour les nouveaux lecteurs (en attendant que Panini propose le volume précédent, paru en kiosque dans les revues Marvel Knights et Marvel Saga hors série, en librairie). Mark Waid ne perd pas de temps et plonge directement le lecteur...et son héros...dans l'action tout en faisant le point avec efficacité et concision sur sa nouvelle situation. Très bien servi par un dessinateur qui manie avec aisance toutes les situations, le scénariste joue toujours aussi bien de la continuité en faisant intervenir un héros un peu oublié et en faisant ressurgir un vieil ennemi, et sème des pistes déjà très alléchantes pour la suite. Mark Waid entretient également dès le premier épisode et de façon très subtile un mystère concernant le sort de Foggy Nelson, allusions qui prendront tout leur sens dans un chapitre 5 aussi enlevé que touchant. Un numéro spécial mené tambour battant publié à l'origine sur la toile complète le sommaire. Les dessins sont l'oeuvre de Peter Krause, fréquent collaborateur de Waid (Irredeemable), qui ne manque d'ailleurs pas de rendre un petit hommage à David Mazzuchelli via deux/trois références bien placées. Le rendez-vous est pris en juin pour l'immanquable suite de l'un des meilleurs titres de la Maison des Idées !

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