Ce diptyque est une grande réussite. L’histoire est formidable, mais je n’en attendais pas moins d’une adaptation de Neil Gaiman. Je vais essayer de ne pas trop en dévoiler pour ne pas gâcher le plaisir des futurs lecteurs. Dans ce 2e tome, on frôle les grands mythes du passé avec prophétie et groupe occulte. Neil Gaiman connait bien ses classiques de mythologie gréco-romaine : en voulant éviter la réalisation de la prophétie, le groupe occulte l’a provoquée! Sans l’assassinat de sa famille, Nobody n’aurait pas été adopté par le cimetière… De multiples dessinateurs ont travaillé sur cette histoire selon les chapitres. Mais je n’ai pas trouvé cela gênant car les chapitres se succèdent en histoires indépendantes au sein du récit principal et, parfois, dans un lieu spécial comme le monde des goules. Chacun dans son style a su créer un monde ou ajouter quelque chose au cimetière. J’ai aussi envie de dire un grand merci au traducteur, Jacques Colin, qui a utilisé les formules françaises des siècles passés pour rappeler que le cimetière est fermé depuis déjà longtemps. Avec juste une question : pourquoi ne pas avoir gardé le titre original "Le livre du cimetière"? A dévorer à tout âge…