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Critique de Harley Quinn #2

par Blackiruah le jeu. 25 févr. 2016 Staff

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Fort du succès du premier volume, Harley Quinn nous revient dans un second tome étonnant sur plusieurs aspects. Le personnage qui jouit d’une petite popularité a été mangé à toutes les sauces chez DC comics à travers de nombreux one-shots pour des évènements particuliers (comic con, saint valentin, etc.). Ainsi, cet album compile un arc de la série principal et divers épisodes issus de ces nombreux one-shots (notons aussi la présence d’un annual). Nous sommes accueillis tout d’abord par l’épisode spécial San Diego Comic con qui envoie notre chère héroïne dans l’antre des geeks. Harley est dans son élément d’autant plus qu’elle aimerait présenter ses planches de comics (qu’elle a réalisées) : elle vivra ainsi plusieurs évènements amusants où le personnage va être confronté à ses éditeurs. L’idée est sympathique. Le récit attise le sourire à travers les nombreux clins d’œil avec la confrontation d’Harley avec les cosplays à son effigie (et d’autres) et les différents auteurs de DC comics mais le récit pêche par sa longueur et le grand nombre d’artistes aux talents inégaux ralentissent le récit. La suite relève le niveau de cet album avec un annual et un arc en lien avec l’histoire principale. Harley va tout d’abord aller à la rescousse de Poison Ivy retenue captive à Arkham permettant de nous introduire un nouveau personnage complètement farfelu, puis l’arc principal qui consiste à nous proposer un team-up entre notre héroïne et Power Girl. Etrange ? Et pourtant, cette dernière qui a perdu la mémoire va être manipulée par Harley pour vivre des aventures fun et mouvementées comme une vraie équipe de super héroïnes. A vrai dire, cette histoire est excellente sur bien des aspects. J’en parlais dans les GG comics, « Harley Quinn » est typiquement le genre de récit où je ressens la patte d’Amanda Conner. La touche féminine apporte un vent de fraicheur et une certaine originalité à l’héroïne qui nous emmène dans des pérégrinations bien débiles et diablement efficaces. Sa confrontation idéologique avec Power Girl rappelle tout de même certains complexes « deadpoolesque » (j’entends par là ce désir caché d’être un super héros). Mais le charme opère largement bien qu’on assiste à une valse de dessinateurs qui essaient tant bien que mal de rester dans l’ambiance graphique imposé par Chad Hardin. Malgré quelques coquilles, ils s’en sortent plutôt bien. Le dernier épisode reste anecdotique avec le one-shot Futures End qui montre le complexe du personnage par rapport au Joker mais aussi son indépendance plus marquée vis-à-vis de ce dernier. Accessoire mais tout de même divertissant. C’est d’ailleurs le mot à retenir : divertissant. « Harley Quinn » confirme ses promesses du premier volume. C’est une série fun, amusante qui lorgne sur le style de Deadpool tout en gardant son originalité pour devenir une série avec sa propre identité dans l’univers DC. A réserver aux lecteurs qui recherchent des histoires amusantes sans prise de tête qui trouveront là un bon moyen de se divertir avec un personnage attachant !

En bref

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