À partir de ce numéro 4, la revue "Star Wars" de Panini change de formule avec une pagination augmentée qui permet pour la première fois d'accueillir au sommaire une troisième série, "Star Wars : Dark Vador" du scénariste Charles Soule ("Lando", "Obi-Wan & Anakin", "Poe Dameron"...) et du dessinateur Giuseppe Camuncoli ("The Amazing Spider-Man").
Comme les habitués de la précédente incarnation kiosque de "Star Wars" le savent, il s'agit du deuxième titre consacré au Seigneur Noir des Sith. Kieron Gillen et Salvador Larroca s'étaient concentrés sur les années qui séparent "Un Nouvel Espoir" et "L'Empire contre-attaque" en décrivant la manière dont Vador retrouve les faveurs de l'Empereur après son échec lors de la destruction de l'Etoile Noire. Charles Soule remonte quant à lui plus loin et débute son comic-book là où se terminait le troisième épisode, "La Revanche des Sith".
En interview, Charles Soule a décrit son approche comme un "Dark Vador Année Un". Anakin Skywalker s'est engagé sur le chemin du côté obscur pour sauver sa femme mais les choses, comme chacun sait, ont pris un tournant tragique. Le scénariste s'intéresse dans un premier temps à la relation entre Vador et l'Empereur avant d'envoyer le personnage-titre dans une quête pour obtenir son sabre-laser. La rage est le maître-mot de ce premier arc narratif...dans les premiers heures de sa nouvelle vie, la rage nourrit les actes de Vador et il construit sa future réputation en semant les cadavres sur son passage. Cela se retranscrit notamment sous la forme de plusieurs scènes d'action très rythmées, des affrontements énergiques bien servis par le style très solide de Giuseppe Camuncoli.
J'ai tout de même quelques réserves sur le personnage du Jedi Kirak Infil'a et surtout sur le concept même du "Barash" qui sort de nulle part et qui est un peu trop bancal (d'ailleurs, Charles Soule ne prend pas la peine de développer ce qui a conduit le Jedi à s'exiler). Mais ce premier round était bien nerveux et en ce qui me concerne, l'efficacité de la lecture l'a emporté, pour le moment, sur les quelques faiblesses du scénario...
Le reste du sommaire propose les conclusions des arcs en cours des séries "Star Wars" et "Doctor Aphra". Dans la première, les histoires de Yoda et de Luke Skywalker se rejoignent mais malgré quelques visuels très forts, j'ai trouvé ce final moins convaincant que ce qui a précédé. Par contre, je prends toujours beaucoup de plaisir à lire les aventures d'Aphra. Les protagonistes luttent pour leur survie alors que la citadelle de Rur s'effondre littéralement autour d'eux...c'est prenant, avec une bonne dynamique qui se dégage des différentes relations (et des nouveaux personnages qui ont du potentiel). Kieron Gillen s'amuse à glisser une nouvelle référence à Indiana Jones dans les dernières pages avant de conclure sur une très sympathique dernière page et un sourire communicatif.
En bref
7
Le Doc
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