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Critique de Kill or Be Killed #3

par Auray le jeu. 15 nov. 2018 Staff

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Dois-je de nouveau présenter le trio magique Brubaker, Phillips et Breitweiser ? Allez, ça me fait plaisir : ces artistes ont, par exemple, créé l'année dernière, une intégrale intitulée Fondu au noir, et si vous avez loupé ce polar, il est encore temps de le commander au père Noël, car, en plus, d'être un magnifique livre, il s'agit d'une histoire bien ficelée ? jusqu'auboutisme, ou rien n'est laissé au hasard à tous les niveaux, comme pour le dernier Kill or be killed par les mêmes artistes donc... Alors, pour ce troisième volume, nous fonçons encore plus dans l'abime de l'esprit tortueux de Dylan. Le premier chapitre raconte son envie d'arrêter de tuer pour assouvir son démon intérieur. On explore alors son intime, notamment au niveau de sa psyché, pour nous explorer encore plus la fermeté et la dureté, la violence, et surtout la récente absence totale d'empathie de notre personnage principal pour les vicieux de ce monde. Tout le succès de notre livre se tient dans cette problématique, on pourrait en disserter quatre heures en philosophie : dois-on blâmer les criminels qui n'ont pas eu forcément les mêmes chances sociales et environnementales ? Ou on les considère comme malades ou sains d'esprit, en conséquence, leurs actes sont-ils pardonnables ? Les tribunaux sont parsemés de ces cas incroyables tous les jours dans notre société, ils nous fascinent comme nous dégoute et les auteurs l'ont bien assimilés ! Le deuxième chapitre est un moment d'infiltration dans ce qui va être le plus grand défi de notre antihéros à l'esprit torturé. Il compte ni plus ni moins se faire le patron d'un gang Russe. C'est vrai qu'il est obligé à présent, puisqu'il l'a mis au pied du mur : jamais quelqu'un n'aura été aussi près de découvrir son identité. Enfin, on explorera le passé de son père si énigmatique depuis le début, surtout à travers les dessins du démon. Cela va permettre de revenir à l'intrigue principale, avec une vision très différente, pour s'orienter vers des scènes d'action très attendues contre les véreux. Un ingénieux scénario qui écrit aussi bien dans l'intime, que dans les scènes d'action très inspirée sur les séries à gros budget d'aujourd'hui. Un petit mot tout de même où je souhaite insister sur ces couleurs merveilleuses et transcendantes, on les repère sur les cases nocturnes où la ville libère ses néons, ses phares de voitures, ses bâtiments éclairés et parsemés de quelques piétons. On sentirait presque l'humidité de l'air, car les dessins sont toujours aussi incroyablement réalistes, et on s'étonne encore de toute la gamme d'expression que peut avoir le visage de Dylan. Un tome parfait sur tous les points, ici, on parsème quelques indices sur ce qui va être un grand final, à lire dans un quatrième et dernier volume le 06 février 2019. Il s'agit d'une épopée moderne qui vous lance dans les profondeurs d'une âme noire, sans la ceinture de sécurité, attention le crash, c' est pour bientôt, et on se demande avec un malin plaisir ce que le diable a choisi pour nous.

En bref

Un tome parfait sur tous les points, ici, on parsème quelques indices sur ce qui va être un grand final, à lire dans un quatrième et dernier volume le 06 février 2019. Il s'agit d'une épopée moderne qui vous lance dans les profondeurs d'une âme noire, sans la ceinture de sécurité, attention le crash, c' est pour bientôt, et on se demande avec un malin plaisir ce que le diable a choisi pour nous.

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