Le chien de Dieu simple
1960. À Meudon, dans son pavillon, Céline est au travail. Sous le regard de Toto, son perroquet, Céline est concentré sur son prochain livre, Rigodon, celui qui clôturera sa dernière trilogie. À l’étage, dans la salle de danse, Lucette fait répéter ses élèves.
Alors que le soir tombe, l’orage éclate. Le tonnerre claque comme un coup de canon. À travers la fenêtre, à la lumière de l’éclair, Céline voit la silhouette d’un cavalier, le maréchal des logis Louis-Ferdinand Destouches, du 12e Cuirassiers, qui semble l’attendre au bout du jardin.
Et Céline se replonge dans son passé : la boucherie de 14, la rencontre avec Élisabeth Craig, l’écriture du Voyage au bout de la nuit , son quotidien de médecin, les dérives de la seconde guerre, la fuite à Siegmaringen – l’objet de ce dernier livre – Rigodon. Et bien sûr, Lucette, sa compagne, présente dans les pires moments, qui fait répéter ses élèves à l’étage.
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Critiques
Le chien de Dieu Staff
7Avec « Le chien de Dieu », les auteurs nous proposent un un portrait de louis-Ferdinand Céline complexe et nuancé ; Entre la rigueur du labeur d’écrivain, et les errements fantasmagoriques d’un être névrosé. Le dessin est à l’avenant, complexe sans en avoir l’air ; Dans la rigueur du trait qui refuse la couleur. C’est un récit intérieur qui râpe, comme les phrases privées d’article. C’est un ré...
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