Alors que la célèbre romancière Sen Takatsuki dévoile son identité de goule entraînant de ce fait une tempête médiatique, le CCG se prépare à mener son opération visant à détruire une bonne fois pour toute l’organisation Aogiri. La tension monte et des événements aux conséquences irréversibles sont à venir…

Et que dire sur ce tome sans me répéter encore et toujours (ceux qui suivent mes critiques de Tokyo Ghoul : Re le savent bien) ? Ce volume 7 est encore une fois excellent ! C’est beau, c’est passionnant à suivre, c’est bien écrit, c’est poétique, c’est grisant et blablahblah... C’est toujours bien, beaucoup trop bien en fait! Comment je fais une critique à partir de ça moi ? Bref, Tokyo Ghoul : Re fait définitivement partie de ce qui se fait de mieux actuellement.

La première partie du tome est centrée sur l’intrigue politique et les différentes organisations dans l’univers de Tokyo Ghoul. On entraperçoit l’ombre d’un complot à échelle nationale, avec un CCG remis en question, les représentant de la justice n’étant finalement peut être pas ceux que l’on pensait. Entre l’organisation V, les déclarations de Takatsuki et le personnage de Nimura Furuta qui est plus que louche, on commence à se poser de sérieuses questions. On commence à voir, et comprendre, les ficelles dissimulées derrière les conflits et batailles entre les différentes organisations. De plus, on nous donne dans ce tome des indices concernant les mystères gravitant autour de Lize, Kuzen et les « V ». Bref, c’est passionnant à suivre et on en vient à une conclusion : Tokyo Ghoul fait partie de ces mangas où l’auteur avait tout prévu depuis le début. Contrairement à certains mangas où l’on sent que l’auteur en rajoute et improvise en free style (n’est-ce pas Bleach ?), on a la sensation ici que Sui Ishida à toujours maîtrisé son œuvre et savait dès le premier chapitre où il irait. C’est donc très agréable à suivre et les plots twist, même si surprenants, sont cohérents et finalement logiques. Belle prouesse d’écriture M.Ishida.

Concernant la deuxième partie du tome, elle suit la bataille du CCG contre Aogiri, mais surtout la défense de la Cochlée (la prison pour goule) contre un groupe de goules prêt à tout pour libérer Hinamie. Haise va donc se retrouver affecté, avec Arima, à la défense de cette fameuse prison. ET LA, BOUM GROS PLOT TWIST QUI TUE ! Oh mon dieu que c’est bon !

(Attention Spoil)
On retrouve enfin notre « Kaneki Ken », qui ayant retrouvé complètement ses esprits prend la décision de sauver Hinami en affrontant Arima. Même s’il prenait peu à peu conscience de lui-même (c’est-à-dire de son passé) dans les tomes précédents, il restait l’inspecteur Haise Sasaki du CCG. Là c’est bel et bien finis ! Quel retournement de situation ! Quel manga !!! Puis on en parle de la révélation concernant Renji ? Il se passe beaucoup de choses dans ce tome et c’est tout bonnement jouissif que de découvrir tout ça.
(Fin du spoil)

Avec des scènes de combats immersives et intenses, de l’action en double ton, à la fois lente et rapide dans le style si particulier de Tokyo Ghoul, on dévore le tome sans pouvoir s’arrêter. Comme d’habitude c’est violent et dur, mais toujours avec profondeur. Plusieurs thèmes sont abordés dans ce volume et certains sont vraiment difficiles (la scène où Mutsuki plus jeune se fait battre par son père est insoutenable), mais c’est bien cette ambiance adulte mêlée à la beauté des dialogues, quasi-poétiques qui font la substance du manga. Avec un dessin toujours aussi chaotique mais toujours aussi parfait pour souligné le côté artistique et sombre de l’œuvre, c’est là un très grand volume 7 que nous propose l’auteur ! Dernière petite remarque : le tome est long à lire (1h20 environ), donc en plus d’être bon on fait durer le plaisir, j’ai envie de dire « What else ? ».