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Critique de Aristophania #1

par vedge le jeu. 31 janv. 2019 Staff

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Et l’Azur s’obscurcit

Avec cette série les auteurs frappent fort d’entrée.

Xavier Dorison nous propose un univers qui passe de la réalité ouvrière des fonderies marseillaises du début du XXème siècle à la magie.

A trois orphelins dont le père a été tué dans d’étranges circonstances qu’ils ignorent, il propose un monde et une quête fantastiques.

Il reprend à son compte le lien d’énergie positive qui uni les humains à leur planète, une sorte de noosphère et son contrepoids, un roi maléfique dont on ignore tout, sauf le mal qu’il véhicule à travers son laquais.

Le décor est planté. Les acteurs prennent place.

Un comtesse, sorte de Mary Poppins version Kill Bill, sert de rempart aux aux trois enfants en devenir.

A la fin du tome, une porte se ferme sur une période sombre qui pourrait annoncer catastrophes et délivrance.

Le dessin est précis, exaltant les visages des personnages en contreplongée, par des traits noirs et forts.

La magie est présente mais sans ostentation.

On rentre dans un univers imaginaire de cartes pour enfants, qui fait peur, mais sans surenchère de sang ou de violence.

Une tension ininterrompue, doublée de mystère, donne à ce premier tome une densité incroyable.

Superbe démarrage de ce qui devrait être une excellente série.

En bref

Trois orphelins perdus après la mort de leur père et l’emprisonnement de leur mère, sont pris en charge par une vieille Mary Poppins sur-vitaminée, qui les entraine dans les prémices d’une quête initiatique fantastique. Une réussite tant au scénario qu’au dessin.

8
Positif

scénario

dessin

Negatif

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