Loup et brouillard
En premier lieu il y a le dessin. Celui sombre d’un monde post apocalyptique où tout se passe la nuit, dans l’incertitude, souvent la peur.
Ce dessin, dans ce tome, sublime les gris. Du ciel aux roches, enveloppées de brouillard, silhouettes animales, personnages, tout prend une autre aura dans cette palette de gris.
Finalement, le maître Hermann nous montre que la couleur peut être distraction ; Que l’essentiel se dit sans texte et sans couleurs superflues.
L’histoire, elle, est moins originale. Toujours un propriétaire attiré par plus de pouvoir, qui cherche à étendre son territoire par la force.
En face de lui, une femme en détresse. Une relation temporaire pour Jeremiah, avant de reprendre la route.
En bref
Une histoire de Jeremiah classique qui bénéficie d’un travail intéressant sur les cases toutes de gris vêtues, sans dialogue, et pourtant terriblement expressives.
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