Le retour de la vengeance 8

Un huitième tome des tortues pour la une, un huitième tome des tortues pour la une ! Ah, la deux et la six aussi, vous avez raison, lire les tortues devient aussi bénéfique qu'un antidépresseur naturel tel que le chocolat. Tiens, une pizza au chocolat, pourquoi pas pour aujourd'hui ?

Nous avions laissé lors du dernier tome la famille dans le chagrin, et j'avais hâte du coup de voir Donnie, et autant l'écrire, avec les tortues ninjas, on ne perd jamais de temps pour courir d'intrigue en intrigue. Et, c'est à y rien comprendre, à chaque fois, je me fais surprendre par le scénario de Kevin Eastman et Tom Waltz, aidé cette fois-ci de Bobby Curnow, cette montée en puissance des ennemis et des ennuis est faramineuse. Le lecteur suit le tout avec des palpitations au cœur. Il faut dire que le docteur Stockman va y mettre du sien, mais on a aussi un mystérieux parchemin concernant l'avenir nous donnant des sueurs froides ou le corps de Donnie difficile à conserver entre la vie et la mort. Mais, on aura aussi la montée en puissance de la fille de Shredder et le père de Casey se retrouvant en roue libre, pour le pire évidemment, l'alcool aidant bien à faire des bêtises.

Certes, on revoit celui-ci, mais pour mieux fermer cette parenthèse de façon grandiose, et aussi pour une petite morale sur le bien de la famille, qui au passage, est réconfortante et attendrissante dans ce monde de brutes. Les dessins de Mateus Santolouco font ici toujours des merveilles comme à son habitude : on admire les visages en rondeur de nos héros où les cadres sans aucun défaut anatomique malgré des vues en plongée urbaine pas si facile à faire, puis, on retrouve le même processus lors du retour d'un des personnages phares pour donner une impression de respect à ce dernier.

Tout de même, une mention spéciale à la personne qui l'aide dans les scènes oniriques du premier chapitre, Charles Paul Wilson III. Il conçoit un dessin tout en douceur qui est perfectionné par les couleurs de la talentueuse Ronda Pattison. Une autre qualité est à ressortir : les couvertures de Mateus sont encore plus incroyables que d'habitude, j'aime beaucoup cette trouvaille graphique par exemple, où les cases rouges illustrent Old Hob, ou Alopex.

Pourtant, le chapitre trois reste un gros résumé de tout ce qui s'est passé, du coup, il peut être moins intéressant pour ceux qui ont suivi depuis le début... et encore, le combat, l'ambiance reste superbe, de plus, il pourrait presque servir de tome de départ pour ceux qui veulent suivre l'aventure en cours de route. Bref, ce n'est que la première partie de la vengeance, mesdames et messieurs des tables précédemment nommées, n'hésitez pas à précommander la suite de la vengeance dans le tome 9, prévu pour le 22 janvier 2020. Bon appétit en attendant ! Savourons ce tome pendant qu'il est chaud !