Jeu de dupes
Je suis toujours aussi impressionné et fan absolu du dessin d’Hermann. La page 7 par exemple, toute de gris parée, personnages marqués par des traits horizontaux qui répondent à ceux verticaux d’un déluge de pluie. Un intérieur de bus banal, devient un véhicule à la Mad Max, qui dérive, au couchant, sur un océan de saletés post-apocalyptique.
Pour s’en donner à cœur joie, l’auteur fait ensuite combattre ses héros dans l’enfer ; Nom du quartier certes, mais les vapeurs que l’on suppose suffocantes et nauséabondes confirme la dénomination et lui permettre de jouer un jeu de cache-cache dessiné. Ennemis et héros apparaissent au détour d’un brouillard, tirant, frappant, dans ce paysage sordide à peine esquissé. Un régal pour les yeux.
L’histoire est toujours la même. Une jeune fille en danger. Un beau benêt au grand cœur suivi de son ami fidèle qui la sauve. Avec des conclusions plus ou moins positives selon les épisodes.
En tout cas le maître n’a rien perdu de sa reconnaissable maîtrise graphique.
En bref
On retrouve avec plaisir le trait caractéristique d’Hermann dans une histoire classique de jeune fille en détresse sauvée par les deux héros.
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