Une fin à la hauteur

La suite et fin de ce ditptyque nous entraîne dans la suite du récit de Roy suite à la découverte du sarcophage et de son habitante, vivante… Mi-humaine mi-extraterrestre, Adamante apporte autant de réponse que de questions. Les militaires la craignent, les scientifiques lui vouent une curiosité sans bornes et Roy est éperdument attiré par sa beauté et son magnétisme.

Cet album ne tourne plus autour de la découverte du rocher, mais bien autour du personnage d’Adamante d’une part mais aussi des réactions politiques, sociales, scientifiques et militaires face à l’arrivée d’une nouvelle forme de vie qui attire certains et effraient les autres. On continue le récit de Roy pour savoir comment tout cela a évolué pour finir en cataclysme, comment la situation, en apparence douce et sereine, a pu dériver de la sorte. On comprend, on apprend et les pièces du puzzle prennent peu à peu leur place. L’auteur joue habilement avec les tensions sociales et politiques tout en apportant un trait de science-fiction qui apporte une vision différente sur les origines d’une forme de vie extra-terrestre mais aussi sur sa technologie.

Le scénario est solide, bien construit et très rythmé. Les dessins sont toujours d’aussi bonne facture que dans le premier tome jouant avec une palette de bleue incroyable à l’image de la couverture.

La conclusion est elle-aussi originale et évite de tomber dans le romanesque. Elle surprend mais aussi permet au lecteur de réfléchir à notre monde et son fonctionnement, de se rendre compte finalement que malgré tout, cette histoire reste plausible dans notre société actuelle…

Une très belle conclusion pour un diptyque qui conviendra de multiples lecteurs, grâce aux dessins, évidemment, mais aussi par les différentes thématiques abordées, que ce soit critique sociale ou science-fiction.