Mais où était donc Venom ?
Ayant chroniqué l’événement King in black, je m’attaque aujourd’hui au premier tome de Venom prenant place durant le crossover précédemment cité. On y suit Eddie Brock dans un voyage intérieur suite à ce que Knull lui a infligé dans le premier épisode de King in black. Si vous suivez l’événement, vous n’aurez aucune surprise car tout se déroule en parallèle et reprend les différents temps forts de l’histoire principale.
L’action se déroulant entre les tomes 2 et 3 dudit crossover, vous excuserez les quelques spoils possibles du premier album. Si vous ne l’avez pas lu, je vous autorise à abandonner votre lecture ici et à passer directement aux points positifs et négatifs :p .
Lors du premier épisode, pour rappel, Eddie est plongé dans le coma par le dieu des symbiotes. Entre la vie et la mort, son réel état n’est jamais clairement défini, même si venant de Marvel, ça m’étonnerait grandement qu’ils osent tuer un de leurs personnages lucratifs (à mon grand désarroi). Avec ce premier numéro, on a les réponses à nos interrogations et on suit un Brock dans une sorte d’introspection en parallèle avec les actions se déroulant dans le monde réel. Dans l’ensemble, c’est plutôt bien écrit et cela reste cohérent avec le crossover mais je n’y trouve toujours rien d’incroyable. Ça reste un scénario qui ne présente pas un grand intérêt global et si vous avez lu le crossover, ce n’est pour moi qu’un complément dont on peut tout à fait se passer.
Au dessin, Iban Coello est en belle forme. J’aime bien son trait et le dynamisme qu’il arrive à inculquer à ce récit. A la couleur, il est accompagné par Jesus Aburtov dont le travail sur les jeux de lumière est très chouette et apporte de l’intérêt à l’ambiance générale.
Les couvertures entre chaque chapitre, également dessinées par Coello, sont très cools. J’aime beaucoup la force qui s’en dégage et elles ajoutent quelque chose à ce récit qui pourrait paraître assez plat.
Pour l’édition, c’est du kiosque Panini (donc en souple) avec des rabats. Les matériaux sont toujours aussi qualitatifs, la couverture plutôt mat est intéressante avec l’illustration et le papier à l’intérieur fait bien ressortir les couleurs. Plutôt habitué à lire les TPB VO de 6 épisodes, j’ai été surpris de n’avoir que 4 chapitres ici mais le prix est en conséquence.
En bref
On suit ici Eddie Brock dans un voyage intérieur en parallèle des événement prenant place durant King in black. Je n’y ai pas trouvé un grand intérêt mais les fans seront ravis de retrouver leur anti-héros dont on entend pas trop parler dans le run principal. Au dessin, Iban Coello fait un super boulot dynamique et joli et j’ai beaucoup apprécié ses couvertures. Pour suivre, je vous conseille de le lire soit entre les tomes 2 et 3 soit après le tome 3 du crossover.
Positif
Les couvertures
Iban Coello
Negatif
Sans grand intérêt à part retrouver le personnage
Aucune surprise si on suit le crossover
Comme pour le crossover, je trouve le scénario assez facile
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