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Critique de Les Etranges X-Men #15

par Le Doc le lun. 14 août 2023 Staff

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Le Maître de l'Evolution

Le quinzième annual de la série Uncanny X-Men fait partie de la saga Evolutionary War, un ensemble de numéros annuels publiés en 1988. Je ne l'ai jamais lue en intégralité, ne m'étant pas procuré l'omnibus Panini, juste les quatre chapitres publiés à l'époque par Lug/Semic et d'après ce que j'ai compris, les différentes parties sont vaguement reliées entre elles, en se concentrant sur les actes du Maître de l'Evolution. 

L'intrigue traite de la reconstruction de la Terre Sauvage, détruite quelques mois plus tôt par le gigantesque Terminus dans les pages de la série Avengers. Le début est un poil confus...Tornade quitte brusquement la base australienne des X-Men, laissant ses co-équipiers suivre sa trace grâce à l'équipement qui appartenait aux Reavers. Gateway téléporte alors les X-Men vers la Terre Sauvage, un endroit qui ne ressemble plus du tout à celui qu'ils ont connu. Grâce au pouvoir sensoriel de Longshot, ils découvrent ce qui est arrivé avant de tomber littéralement sur un Terminus toujours vivant, tenant dans ses mains le Maître de l'Evolution. 

Après un premier round contre Terminus, les X-Men récupèrent le Maître, dont le but est de rendre toute sa gloire à la Terre Sauvage. Les surprises ne s'arrêtent pas là car les mutants apprennent que de nombreux habitants ont été sauvés par un peuple vivant dans une autre dimension et dirigé par une vieille connaissance de Ororo (rencontrée dans une back-up de Classic X-Men alors inédite). Colossus y retrouve son flirt Nirille, sans se douter que le petit garçon qui l'accompagne est en fait son fils (il s'en est passé des choses lors du premier séjour en Terre Sauvage des mutants). 

La construction de cet annual est un brin décousue et il y a des questions non résolues (que faisait Garokk, vieil ennemi des X-Men, à l'intérieur de Terminus ?) mais la grosse scène d'action du dernier acte est très dynamique et tout est bien qui finit bien avec la résurrection de la Terre Sauvage. Graphiquement, c'est encore de l'excellent Art Adams, un habitué des annuals mutants dans les années 80/début des 90s.

En complément de cet album X-Men, Semic avait ajouté le #228 de Uncanny X-Men, un fill-in écrit par Chris Claremont avec un petit coup de main de Tom DeFalco, et solidement illustré par Rick Leonardi (histoire de laisser souffler Marc Silvestri après la fin de Fall of the Mutants). Le récit se présente sous la forme d'un long flashback, une aventure partagée par Serval, Dazzler et O.Z. Chase, l'ami mercenaire d'Alison. Pas vraiment mémorable mais plutôt bien ficelé, avec une partie graphique de qualité.

En bref

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