Guerre et paix

A la fin du tome précédent de ce diptyque, on avait laissé Laverdure aux commandes d’un avion Russe à propulsion plasma, qu’il venait de dérober sur une base d’un allié Russe, ceci afin de sauver son ami Tanguy. Ce dernier, avait été enlevé par un industriel aéronautique privé khuranien, qui souhaitait récupérer les avancées technologiques de ce prototype pour se donner un avantage vis à vis de la concurrence. Les scénaristes, dont l’un est un ancien pilote, collent à l’actualité, qu’ils avaient même anticipé puisque le scénario a été écrit avant l’invasion de l’Ukraine. De la même façon, la technologie plasma est testé pour les avions, avec un avantage certains pour les Russes.

Après le vol de l’avion, une tension extrême voit le jour entre les Russes, les khuraniens, les Américains et les Français. Pour essayer de préserver la paix, Tanguy et Laverdure proposent un plan risqué, afin de restituer l’avion aux russes, non sans au passage donner une petite avance technologique à la France en observant de près le prototype. Mais les Russes n’attendaient qu’une excuse pour envahir la Khuranie, toute ressemblance avec des faits existants n’étant pas fortuite. D’autre part, cette mission quasi suicide, pourrait bien coûter la vie ou la liberté au pilote Français, que l’on laisse en fin de tome en très mauvaise posture.

Les auteurs ont anticipé en partie les évènements survenus en Ukraine et proposent un diptyque au scénario dense et bien construit, illustré avec qualité et respect des codes de la série.