Bien avant la crise des missiles

Dans la préface, D.M Boëll, conservateur général du patrimoine, nous indique en quoi l’évolution des navires est en étroite relation avec l’histoire de l’humanité, entre explorations et combats et que l’on oublie derrière leur puissance, leur cuirasse et leur mature, tous les forçats qui fnt fonctionner ces monstres des mers.

On poursuit ensuite par le déclenchement de la guerre entre américains et espagnols, autour de la possession (ou de la libération selon les points de vue) de l’île de Cuba. On peut alors s’extasier devant le talent de peintre naval de Delitte, qui rend comme personne toute la riche complexité des vaisseaux, mais sait aussi, autre versant de sa palette, restituer les rues grouillantes, populaire set populeuses, du New-York de 1898. Dans les deux cas, se sont mille nouveaux détails qu’à chaque fois on trouve, et le sentiment du mouvement qui anime, ici la foule, là les navires est étonnant. Et que dire de la bataille navale, certes disproportionnée, mais parfaitement mise en scène et en cases par l’auteur. Au-delà de la bataille, deux faits notables apparaissent dans le récit. La puissance de la presse tout d’abord, qui écrit ou réécrit l’histoire, comme elle le fait, trop souvent encore, aujourd’hui. La révolte des autochtones contre les colonisateurs ensuite, nous rappelle les combats actuels contre les tyrans de tous bords, politiques, économiques et religieux.

Un récit historique d’une guerre navale et terrestre entre les USA et l’Espagne, pour la possession de l’île de Cuba, mise en images précises et vivantes par l’auteur.