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Critique de Daredevil #2

par Le Doc le mer. 3 janv. 2024 Staff

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Contre Electro, le Hibou et l'Homme-Pourpre !

Joe Orlando est un nom principalement associé à EC Comics, Warren Publishing et DC Comics. Il a signé des histoires pour toutes les anthologies de EC (de Tales from the Crypt à Shock Suspenstories en passant par Vault of Horror et Weird Science); il fut dessinateur et aussi story editor pour la revue Creepy de Warren; et pour DC il a travaillé sur de nombreux titres, aussi bien aux dessins qu'en tant que responsable éditorial. Joe Orlando est aussi passé par Atlas/Marvel même si ses contributions furent moins mémorables. Dans sa période freelance, il a illustré plusieurs histoires courtes dans les années 50...et pour les super-héros, cela a été plus rapide car il a juste dessiné trois épisodes de Daredevil en 1964 avant son installation durable du côté de la Distinguée Concurrence. 

Graphiquement, ces trois aventures ne sont pas mauvaises même si elles souffrent de la comparaison avec les épisodes de Wally Wood et John Romita Sr qui ont suivi. J'ai l'air de m'acharner sur le bonhomme mais le fait que ce soit Vince Colletta à l'encrage n'a pas permis d'avoir un résultat accrocheur. L'encrage de Colletta est souvent un peu trop raide, mais Joe Orlando livre des cases détaillées (il y a par exemple une excellente splash-page dans le #2), l'action est bien chorégraphiée et Karen Page est jolie comme tout (les personnages féminins sont souvent ce que je préfère quand Colletta est à l'encrage). 

Après un #1 à la production chaotique, la série Daredevil se cherchait encore dans ces premiers numéros. Dans le #2, l'Homme sans Peur hérite d'un adversaire de la galerie de vilains de Spider-Man en la personne d'Electro. Les premiers méchants inédits arrivent à partir du #3. C'est d'abord le Hibou, Caïd du Crime qui semble avoir été inspiré par le Pingouin de DC. Et le #4 marque la première apparition de l'Homme-Pourpre, un ancien espion qui a obtenu un pouvoir de suggestion après avoir été exposé à des produits chimiques. De son vrai nom Zebediah Kilgrave, l'Homme-Pourpre n'a pas besoin de lever le petit doigt pour que les gens autour de lui se plient à sa volonté...et dans ce cas précis, la cécité de Daredevil est un véritable atout...

Les trois épisodes dessinés par Orlando ont leurs défauts mais ils restent divertissants malgré quelques éléments qui se répètent comme les amourettes. Karen Page a des sentiments pour Matt Murdock mais elle n'ose pas les lui avouer...et comme Stan Lee devait aimer les soaps, Franklin "Foggy" Nelson était aussi attirée par sa jolie secrétaire. Visuellement, l'apparence de Foggy n'était pas encore fixée puisque pendant quelques mois, le partenaire de Matt avait perdu son aspect un peu rondouillard. 

Stan Lee n'a pas perdu de temps puisque les liens du cabinet Nelson & Murdock avec le reste de l'univers Marvel ont débuté dès le #2 avec l'apparition des 4 Fantastiques (l'encrage de la Chose est ici un peu plus gras, on dirait du Dick Ayers)...et si cela ne se finit pas sur une signature de contrat, ce n'était que partie remise. Et il n'y avait pas que des bonnes idées car dans les #2 et 3, DD ajoute à son costume une sorte de sacoche autour du cou pour y mettre ses habits civils, ce qui ne s'avérera pas très pratique et sera donc vite abandonné...


En bref

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