Pinard de guerre
Première guerre mondiale. Une vraie boucherie. Des hommes usés et affaiblis, terrés tant bien que mal dans des tranchées insalubres, la peur au ventre. Quand l’ordre vient de monter au front, il reste le vin pour se donner du courage. D’ailleurs le volume alloué à chaque soldat ne cesse de croître au fur et à mesure que la guerre s’éternise. Vin ou absinthe qu’importe, la guerre rend de toute façon fou soûl de douleur et de terreur.
Les auteurs proposent un récit autour de divers personnages : soldats au front, femmes et enfants à l’arrière, viticulteurs aux terres dévastées par le conflit et les bombardements, marchand de pinard profitant du conflit pour faire son beurre. C’est donc par les histoires de famille que l’on approche de la grande histoire de la première guerre mondiale.
Le dessin est classique et de bonne qualité. Le récit finit en happy end, sur la conclusion que le vin est l’avenir de l’homme, évoluant avec lui au fil du temps. Affirmation discutable sans doute.
Le cahier de fin éclaire d’un jour factuel le rôle du pinard de guerre dans le cœur et le corps des troufions, ainsi que l’ambiguïté des maisons champenoises de double nationalité dans ce conflit
Un récit familial qui montre le rôle du vin pour raviver l’ardeur et le courage des soldats français de la Grande Guerre
En bref
Un récit familial qui montre le rôle du vin pour raviver l’ardeur et le courage des soldats français de la Grande Guerre
Positif
Un dessin classique de bonne qualité
Une vision sans fard du rôle du vin pour raviver le courage et l'ardeur des soldats français durant la première guerre mondiale
Negatif
Plus une histoire de familles que centrée sur le vin
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