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Critique de Daredevil #218

par Le Doc le lun. 8 avril 2024 Staff

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À la fin de l'envoi...je touche !

Peu de temps après Moon Knight #13, Jonathan Powers alias le Pitre s'évade à nouveau de prison. Au même moment, l'humeur de Matt Murdock n'est pas au beau fixe. Glorianna le quitte brièvement pour régler des affaires en Irlande (l'IRA, c'est terminé pour elle) et faire le point sur leur relation. Il dîne ensuite avec Foggy qui se morfond parce que son ex-femme Debbie est retournée avec Micah Synn (personnage que les lecteurs Lug n'ont pas connu puisque les épisodes dans lesquels il est apparu n'ont pas été traduit...son nom n'est d'ailleurs même pas mentionné dans Strange #201, Murdock en parle juste comme d'un fou). Mais Matt n'est pas d'humeur et il préfère partir décompresser en se balançant de toit en toit. 

C'est là qu'il se rappelle que la voix d'un chauffeur croisé plus tôt à l'aéroport était en fait celle du Pitre. Daredevil se rend d'abord dans l'ancien repaire de son ennemi où le Pitre lui a réservé une petite réception sous la forme de co-détenus qu'il a payés pour le ralentir. La baston est amusante et l'issue ne fait aucun doute. Le justicier aveugle apprend que le but du Pitre est de livrer enfin la performance de sa vie en jouant Cyrano de Bergerac sur scène. DD arrive trop tard au théâtre car Jonathan Powers a déjà remplacé le vrai acteur...et il est absolument excellent...

Daredevil prend alors la décision de ralentir la police le temps que la pièce se termine en endossant le costume du Pitre pour les conduire sur une fausse piste. Le héros et le vilain livrent donc deux performances au même moment et DD se surprend même à s'amuser (faut dire qu'il avait particulièrement besoin de sourire). Dernier acte bondissant d'un très bon épisode écrit par Denny O'Neil et solidement dessiné par Sal Buscema (pour un petit intérim avant le retour de David Mazzucchelli...le frangin de Big John aura vraiment dessiné tous les héros Marvel), dont le style s'accorde très bien avec l'encrage du duo Akin & Garvey.

À la fin de "À la fin de l'envoi...je touche !", le Pitre a réalisé son rêve et apaisé il retourne en prison. Créé par Stan Lee et Gene Colan en 1968, le personnage aurait pu en rester là (ça aurait été une belle fin) et il n'a d'ailleurs plus été utilisé pendant plus de 15 ans...avant son retour dans les aventures de Daredevil au début des années 2000.

En bref

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