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Critique de Housekeeper of Business Suit

par Den d Ice le mer. 3 mars 2010 Staff

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Cet épais one shot se divise en plusieurs histoires : La première, l'éponyme occupe les deux tiers du tome. Une autre, composée de 2 chapitres conte les aventures d'un acuponcteur aux doigts d'or, et la dernière se passe dans une église (catholiques s'abstenir... d'un autre côté vu le genre de lecture, c'est pas cela qui risque de vous choquer) La plus grande histoire est la meilleure. Malgré quelques clichés (c'est toujours un beau gosse viril et un éphèbe, le "soumis" est une vraie pleurnicharde et dit non alors qu'il veut juste se faire rentrer dedans) l'ensemble de la lecture est, me semble t il assez cohérent. Le soumis a toujours le mauvais rôle, à savoir celui de la "bonne femme". Comprenez par là, qu'il nous verse ses larmichettes, qu'il fait du boudin pour un rien etc... C'est franchement gonflant au possible. Néanmoins, l'auteur(e?) fait (enfin) évoluer le soumis dans la dernière ligne droite de l'histoire. Kazuma Kodaka le rend plus "homme" en lui faisant prendre des initiatives, en gérant une situation amoureuse tumultueuse sans qu'il se mette à pleurer à la première occasion. Un bon point à souligner qui fait remonter l'intérêt de l'histoire (et heureusement sinon vous jetteriez votre bouquin par la fenêtre). Au final, une histoire tirée par les cheveux (mais j'imagine que ce sont les codes du yaoi) moyennement intéressante, mais avec un beau final qui fait (presque) oublier le début navrant. La seconde histoire, Docteur Arima, est vraiment navrante. Le scénario est tellement pauvre et sans intérêt que Kazuma Kodaka bourre son histoire de parties de jambes en l'air pour (essayer de) couvrir son manque de base scénaristique. Affligeant. De plus, il/elle se permet d'introduire des personnages secondaires creux, fatigants et qui n'apportent rien au scénario. Le seul moment plaisant de cette histoire est le passage des deux mamies rigolotes (personnages tertiaires). Enfin, la dernière histoire, avait du potentiel (le blasphème du sexe dans un lieu sacré, la profession de foi, les 2 frères qui se déchirent) et aurait pu être bien mieux si l'auteur(e) avait pu la développer davantage (l'histoire fait 50 pages). Au final, à la fin de ce petit récit, on se demande pourquoi Kazuma Kodaka n'a pas développé le rapport conflictuel entre les deux frères, Isaac (!) et ...Sid. On sait qu'ils ne s'apprécient pas. Pourquoi, on se le demande encore... En bref, un manga qui est dans l'ensemble lourd, avec un bon nombre de clichés, des parties de jambes en l'air dès que l'occasion se présente, des situations irréelles etc. Bref, sans intérêt sinon le graphisme propre et soigné.

En bref

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