Lady Mechanika c'est comme un Indiana Jones en quête non pas du Graal, mais simplement de son identité. Une recette éprouvée et qui a toujours bien fonctionné. Le gros plus, c'est son univers steampunk - un savant mélange de machine à vapeur à l'époque victorienne - qui se fait encore très rare dans le paysage comics français. Ce premier tome nous présente l'univers très riche dans lequel évolue les personnages. Chaque personnage est plus charismatique que le précédent, avec pour chacun un but bien précis et de leur point de vue, aussi louable que celui de l'héroïne. On en viendrais presque à avoir de l'empathie pour les "vilains" de l'histoire. On retrouve un Joe Benitez au mieux de sa forme et qui sublime chaque pages par son dessin très soigné. Voilà ce que peut donner un génie du dessin lors qu'il a carte blanche (à noter qu'en 2014, Joe Benitez à créer son propre label de comics : Benitez Production). On regrettera tout de même le choix des éditions Glénat comics, d'avoir clôturé ce premier volume à la fin du chapitre 3/5 de cet arc. Ce qui laisse présager un tout petit volume de planches pour le seconds tome qui devrait arriver au mois d'Octobre.