Après un premier tome à la découverte de la charmante Sayuki et son amour de vacances qui n’est autre que son professeur, nous voici déjà à la moitié de la série avec ce second tome qui démarre sur les chapeaux de roue. En effet, dès le début, l’histoire s’accélère entre notre héroïne et son professeur. La jeune fille fidèle à son habitude, combative et dynamique, va tout faire pour avoir en tête à tête avec Hagiwara... A la lecture du premier volume, j’étais un peu septique sur l’avenir de la série. Mais j’avoue que l’auteur a su me surprendre quant à la tournure des évènements. Si Sayuki fait toujours tout pour être collée à son professeur, Hagiwara quant à lui devient de plus en plus intrigant. On ne sait plus trop quoi penser de ses sentiments envers son élève. On a l’impression qu’il joue un rôle : Tantôt on le sent intéressé, tantôt pas du tout. On peut même se permettre de penser qu’il s’interdit des sentiments amoureux envers la jeune Sayuki. Mais l’histoire ne s’arrête pas là elle va continuer à se pimenter avec Yushi qui essaie tant bien que mal de se faire remarquer par Sayuki. Le développement de ce personnage et la place qu’il occupe dans ce tome apporte un vent de fraicheur et de dynamisme à une histoire qui me paraissait aux premiers abords, assez banale. Du coup, ce second tome nous laisse un petit sentiment de frustration, on a hâte de savoir la suite ! Côté graphisme, rien à redire et je rejoins complètement la critique du tome 1 d’opaline sur ce point. Le dynamisme des cases colle parfaitement avec la tournure du scénario et on avale les pages de ce second tome à vitesse grand V. A tel point qu’après la lecture je suis revenu sur certaines double pages particulièrement belles et touchantes… Mais attention on reste ici dans un shojo classique, donc les amateurs de jeune fille dénudée ou autre histoire un peu plus coquine, passer votre chemin… Vous l’aurez compris, ce deuxième tome m’a conquit. Le scénario s’emballe et le dessin reste toujours aussi agréable avec un savant mélange de fun et d’émotion. Je pense que nous sommes ici en présence d’un bon Shojo classique qui demande tout de même confirmation avec les deux derniers tomes. Affaire à suivre… Merci à Sorata pour cette critique!