Après un premier tome accrocheur doté de nombreux atouts susceptibles de plaire à l'ensemble des fans du 9e art, ce second volume renforce ce sentiment précedemment ressenti. L'auteur explore plus profondément la Rome Antique et le Japon du XXIe siècle. Le premier chapitre commence fort avec un sujet intéressant et comique, le culte du phallus. Au-delà des rictus vis-à-vis du sujet, Mari Yamazaki explique via son personnage, à quel point ce culte est ancré dans les traditions (romaine comme japonaise). Un sujet qui prête peut-être à sourire mais qui est surtout très riche en informations. Informer son lectorat tout en leur faisant passer un agréable moment de lecture, tel est le crédo de l'auteur. Ainsi, on découvre dans les chapitres suivants, quelques informations historiques concernant l'Empereur Hadrien et ses successeurs, mais aussi d'autres données toujours très intéressantes ciblant le respect d'autrui, le respect des traditions culturelles. Mari Yamazaki développe également un point essentiel, suite aux évolutions importées du Japon contemporain : l'équilibre commercial entre petites et grandes structures. Avec ce second tome toujours plein de surprises, Mari Yamazaki conforte notre première et positive impression : elle délecte son lectorat grâce à un savoureux équilibre entre informations et humour, sans oublier pour autant le fil conducteur de la série. Telle une madonne, elle veille à ce Lucius entraîne les lecteurs dans une riche spirale de détente instructive. C'est officiel, Thermae Romae est un must have.