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Critique de Le cahier à fleurs #1

par Lauriane le dim. 13 févr. 2011 Staff

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L’Arménie…pays très montagneux, sans accès à la mer. Cernée par la Turquie, l’Azerbaïdjan, l’Iran et la Georgie. Un pays situé sur une grande zone d’activité sismique…Mais les plus grands bouleversements que le pays connaîtra ne sont pas naturels…Coincée entre l’empire ottoman (turc), l’empire perse et l’empire russe, l’Arménie va être le théâtre de la plus basse cruauté humaine au début de la première guerre mondiale. Les turcs s’allient à l’Allemagne qui elle-même est opposée à la Russie, membre de la triple Entente. L’enclave arménienne va payer cher sa situation géographique…Un génocide de plus de 1 200 000 morts en 1915. Le génocide arménien est le sujet central de cette magnifique bande dessinée. Mais la barbarie humaine ne vous est pas simplement exposée dans sa cruauté la plus nue. Non. On nous propose de suivre Dikran, petit arménien de 9 ans. Dikran dont le père est luthier, dont la sœur est violoniste. Une excellente violoniste. Compositrice à ses heures et qui consigne ses partitions dans un cahier à fleurs. Le cahier à fleurs…lu et interprété en 1983 par un violoniste virtuose turc. C’est parce que ce morceau sera lourd de souvenirs qu’il provoquera un malaise chez un vieil homme de l’assistance, Dikran. Et c’est grâce à ce malaise que le jeune turc et le vieil arménien seront amenés à se rencontrer et nous raconter l’Histoire…à travers l’histoire du cahier à fleurs. Bouleversant. Une lecture dont on ne sort pas indemne.

En bref

Pour le devoir de mémoire.

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