Il s’agit là d’un conte oriental, où il est question de religion et de fraternité, et de mise en garde envers les illuminés de toute sorte : « lorsque la foi devient haineuse, bénis soient ceux qui doutent. »
On suit les aventures contrariées d’un libraire érudit à qui l’on donne un ouvrage mythique mais qui ne le conserve que peu de temps ; Une durée suffisante tout de même pour que la possession entraine un bouleversement radical de sa vie et le mette sur les routes dans une quête pour le retrouver.
Les faits étranges se multiplient sur sa route.
Il est question aussi d’amour, qui nait doucement, à la vitesse lente des caravanes, et qui, à peine éclot, rencontre déjà l’impossibilité de s’épanouir.
Le dessin d’aquarelle à cette douceur, cette langueur que l’on imagine.
La beauté des visages et des corps de femme, le traitement de la lumière, subjuguent.
Cela ressemble à un carnet de voyage comme peut le faire Titouan Lamazou où les aquarelles imaginaires de Fernand Desnouettes dans le Décalogue.
Plus qu’une illustration de roman, on se prend à croire que l’on feuillette les pages d’un carnet intime illustré par Baldassare lui-même.
C’est un moment plaisant que l’on passe, au gré d’une histoire charmante illustrée avec sensibilité.
En bref
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