Le tome 1 se situait à la pré-guerre, en 1938. Le tome 2 nous emmène à l'après-guerre. C'est l'heure de la Libération et des règlements de compte.
Alors que les habitants en liesse fêtent la fin d'une occupation ennemie subie, Alice est tondue sur la place publique. A-t-elle fréquenté des nazis? A priori non, elle doit sa coupe à son mari Charles, collaborateur actif, qui lui cachait tout de ses activités, disparaissant même à l'aube de l'arrivée des GI. Elle se réfugie alors à La Goffe, bourgade rurale belge où elle résidera dans l’hôtel de son beau-frère, Thomas, tout juste revenu d'un camp où il fut déporté pour résistance. Malgré la lutte dans laquelle il fut engagé, les divergences qui les ont toujours opposés, Thomas décide de rechercher son frère.
Au sortir de la guerre, on retrouve un Thomas désœuvré, anéanti, désabusé, spectateur impuissant des évènements. Lui aussi semble avoir rendu les armes. La guerre a fait son office, elle a détruit tout et tous sur son passage, a révélé le traite et le résistant. Mais tout est-il toujours aussi manichéen?
Elle a tout détruit, sauf peut être la belle campagne belge, magnifiquement dessinée par quatre mains expertes. Des aquarelles très belles, des dessins détaillés et réalistes pour un diptyque qui s'inscrit dans un contexte de guerre mais ne la montre pas.
En bref
7
Lauriane
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