Hermann excelle dans le dessin de ces ambiances glauques, embrumées, qui laissent entrevoir des carcasses métalliques (ici des jeux de fête foraine) déglinguées, hantées par des êtres aux trognes improbables, dont l’humanité est toute relative.
J’apprécie ces ambiances post apocalyptiques, et parfois des cases au détour d’une planche me surprennent encore, par l’effet rendu, les couleurs employées, l’impression étrange ressentie avec une économie de moyens. On en trouve page 34 et 45 par exemple.
Côté scénario, je suis plus circonspect.
Le maître a du mal à se renouveler. Peut-être est-ce que j’attends trop l’effet de surprise des premiers tomes de la série.
L’histoire est correcte, l’humour particulier de Kurdy et Jeremiah et l’action sont toujours présents.
On peut raisonnablement dire que les amateurs de Jeremiah et d’Hermann liront ce tome avec plaisir, … et un peu de regrets.
En bref
6
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