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Critique de Mattéo #3

par vedge le mar. 20 mai 2014 Staff

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Jean-Pierre GIBRAT s’y entend pour peindre les gens et les époques. On retrouve Mattéo revenu de Cayenne où il avait été condamné aux travaux forcés pour désertion, gouter aux premiers congés payés sur les plages de Collioure. Ce village reste le lieu de ses amours contrariés mais constants pour Juliette. Un peu désabusé de ses précédents combats, il semble se désintéresser de la guerre civile qui gronde de l’autre côté des Pyrénées, en Espagne, patrie d’origine de sa famille et qui fut déjà une fois son refuge. Mais comme souvent, les évènements l’emportent sur sa volonté, sans, il est vrai, grand refus de sa part. Le dessin est tendre, joyeux du soleil de bord de mer, gai des premiers jours de vacances payés par les patrons, de retrouvailles, de tendres sentiments et de déclarations déroutantes ; Triste de combats aussi. Ces hommes et ces femmes ont l’ambition de réussir leur vie, sans être bien sûrs des moyens à mettre à œuvre. C’est donc un moment de doute et de grâce militante que l’auteur nous convie à partager. Répondez positivement à l’invitation, vous ne serez pas déçus.

En bref

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