Nous retrouvons Spirou, toujours groom faute de mieux mais plus vert de gris, qui a visiblement du mal à se remettre de ses aventures de guerre et de la perte de la petite Audrey.
Dépressif, sombrant dans l’alcool, il pourrait atteindre le fond si une femme léopard ne faisait irruption dans sa vie pour l’emporter vers de palpitantes aventures.
Le grand format réussit bien à Spirou dans une illustration proche de la ligne claire mais sans académisme superflu.
Les personnages ont des bouilles de vieux comics strip, mais placé dans des décors et des ambiances très travaillées.
Premier tome d’un diptyque qui démarre sur les chapeaux de roues, ce Spirou plus orienté pour les adultes, traite pêle-mêle de l’arme nucléaire, des zazous, de la place comparée de la femme en Afrique et en France. J’embarquerais en mer avec plaisir avec nos héros vers le Congo pour le deuxième tome.
En bref
7
Qu'avez-vous pensé de cette critique ? 0 0
Laissez un commentaire
Commentaires (0)