Le volume 3 de la dynastie Donald Duck prend en compte la période Barksienne de 1952 à 1953. Celui-ci m’a de nouveau surpris… dans le bon sens. Déjà certaines histoires se sont vite hissées au rang de mes préférés, je citerais en exemple : le pigeon voyageur, le sou pas fétiche, le facteur dans la tourmente, ou encore bobos ou bonbons qui sont d’ailleurs à l’honneur. On y trouve le personnage de la fée Carabosse ou Hazel, connue des courts métrages Disney. L’explication du prénom est intéressante et on aurait du mal à en trouver le sens sans la délicate intention de l’introduction du début très précise, parfois même, on s’y perd entre les parutions italiennes ou américaines, mais qu’importe, au fur et à mesure des tomes, on s’y retrouve. J’aime savoir que le personnage de Picsou dans le tome 4 de l’intégrale sera extrait de la revue uncle Scrooge et non plus de la série four color, le détail qui claque au dessert lors d’un repas de famille ! Les fans de don Rosa pourront faire l’amusant parallèle entre « retour au Klondike » avec la sulfureuse Goldie, le premier vrai amour du vieil oncle, ou encore l’aventure qui porte le titre « Arnach Mc Chicane », en lien avec le dentier en or du capitaine Kenneth Mc Picsou (première source d’argent dès sa jeunesse). Et les fans de Barks auront le privilège de voir la première apparition de Géo Trouvetou ou encore les nièces de Daisy : Lili, Lulu, Zizi. A mettre en valeur, le maintenant célèbre portfolio sur les différents univers autres que Disney par l’auteur, ainsi que les fiches personnages de Géo et des presque horribles Rapetou. Merci à Glénat pour cette belle collection qui s’étoffe au fur et à mesure pour faire de nous des véritables connaisseurs de ses canards.